BG : Tranche Chevalerie
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BG : Tranche Chevalerie
1ère partie
Chapitres et acteurs principaux.
Les codes couleur ci-dessous sont utilisés dans les chapitres pour différencier les dialogues des personnages.Tragédie :
Kléore - Carlyne - Maudrar - Mycelène
Soldat - Lieutenant Delavan - Le Capitaine Reystorm
L'entrée à l'académie :
Kléore - Lieutenant Delavan - Maître Instructeur Colovard
Le Recteur d’académie : Commandant Vortylse - Carlys
*********************************************************************************************L'apprentissage :
Kléore - Lieutenant Delavan
Le Recteur d’académie : Commandant Traverse
- Tragédie :
Kléore et sa petite sœur Carlyne étaient cahotées à l’arrière du chariot. Elles avaient été recueillies par un couple qui faisait partie d’une caravane de marchands et de saltimbanques.
Kléore n’avait aucun souvenir de ses parents.
Le souvenir le plus lointain était d’être debout sur le bord d’une voie tenant sa petite sœur devant un chariot qui venait de s’arrêter. « J’ai faim » lui disait sa petite sœur…
Kléore n’avait plus rien à manger. Les deux dernières portions elle les avait données à Carlyne depuis plusieurs heures déjà.
Un homme accompagné d’une femme sur un chariot s’arrêta et la héla.
- - - Que faites-vous toutes les deux toutes seules au milieu de nul part ?
Kléore serra plus fort contre elle sa petite sœur et haussa les épaules en guise de dépit.
- - - Où sont vos parents ?
- - - On en n’a pas…. Ou plus… J'sais plus…
- - - Et le reste de votre famille ou amis ?
Kléore réfléchi un moment :
- - - C’est ma sœur !
- - - S’il te plait Maudrar, prenons les avec nous. Elles ne remplaceront pas notre petite Jacinthe mais nous ne pouvons les laisser, abandonnées seules au milieu de tous les dangers de cette route. Je m'en voudrais qu'il leur arrive malheur.
Après quelques temps de réflexion Maudrar céda.
- - - Vous deux ! On a perdu notre petite fille. Ma femme veut prendre soin de vous. Donc si vous êtes vraiment abandonnées montez à l’arrière du chariot. Ma femme Mycelène va vous rejoindre.
S’adressant à sa femme :
- - - Débarbouilles-les et donne leur à boire de l’eau propre et à manger. On continue notre route.
Ainsi Kléore et sa petite sœur venaient d’être prises en charge par un couple.
Elles allaient avoir à manger et à boire, dormir dans un chariot à l’abri de la pluie et du vent et peut-être même sous une couverture qui leur tiendrait chaud.
A ce moment précis Kléore était heureuse que la providence puisse offrir ce moment de répit à sa petite sœur.
Les mois passèrent ainsi. Kléore aidait du mieux qu’elle pouvait. Carlyne était espiègle. Elle mettait de la joie et de la bonne humeur et faisait rire tout le monde avec toutes ses questions et ses histoires innocentes.
La caravane traversait toute la Tyrie et s’arrêtait dans chaque ville et village pour faire du commerce.
Le savoir-faire de Maudrar et les talents de tisseuse de Mycelène assuraient de bons revenus dans leur commerce.
Désormais ils faisaient route vers le Promontoire Divin pour les festivités annuelles.
- - - Nous arrivons dans les Contreforts de Delania, nous serons bientôt au fort du Refuge noir.
J’ai une surprise pour toutes les trois lorsque nous seront arrivés.
Arrivés à destination Maudrar leur demanda de vider le chariot de tout ce qu’il contenait.
- - - Attendez moi ici je reviens dans quelques instants.
Maudrar parti avec le chariot.
Après près d’une demi-heure d’attente Maudrar arriva sur un nouveau chariot avec un nouvel attelage qui comptait désormais trois cheveux au lieu de deux.
- - - Voilà ! Ce chariot est plus grand et plus haut. Les petites ont un petit étage pour dormir et espace personnel, nous aurons ainsi plus de place en bas pour nous, manger à l'abris et pour stocker notre marchandise. Nous ne serons plus obligés de vendre au premier prix proposé sous peine de ne pourvoir stocker par manque de place.
Mycelène embrassa son mari.
- - - Kléore, Carlyne. Venez. Comme vous allez occuper " l’étage " nous allons vous installer en premier.
Durant 2 heures ils aménagèrent leur nouveau chariot.
Kléore voyait sa petite sœur heureuse. « On va avoir un chez nous » disait-elle.
Il pouvait lui arriver tous les malheurs, pour kléore l'essentiel était de voir Carlyne heureuse.
- - - La caravane se remet en route demain matin à l’aube. Allons rejoindre le camp de base ensuite mon amour tu nous fais le dîner ?
Mycelène était ravie. Ce nouveau chariot allait leur changer la vie.
- - - Comment as-tu fait pour pouvoir acheter un tel chariot ?
- - - Tu es dépensière Mycelène. Dès que tu es devant des étoffes ou des pelotes tu ne peux t’empêcher d’en acheter plus que besoin et les plus belles plus tisser les plus beaux habits.
Alors chaque fois je minimisais les bénéfices et cachais une partie de la recette.
En revendant l’ancien chariot j’ai pu acheter ce nouveau chariot avec ce nouvel attelage et un cheval de plus.
Ce chariot n'est pas plus lourd que l’ancien.
Ce bois est bien plus dur et dense que celui de l'ancien chariot. De ce fait les planches et poutres sont moins épaisses. Nos chevaux fatigueront moins car ils tireront la même charge à trois et non plus deux.
- - - Allons-nous installer avec le reste de la caravane.
Mycelène tenait le bras de son mari. Heureuse.
Le lendemain la caravane se remit en route.
Arrivé au Fort du Refuge des Marais de la Perdition et les modalités de passage remplies la caravane pris vers l'est pour traverser les Contrefort de Taminn.
Il était impossible pour la caravane de traverser les marais et rejoindre la Crète de Phinney non plus, le chemin était bien trop escarpé pour les chariots.
Après six heures de voyage ils arrivèrent au Monastère Eldvin.
Une halte pour déjeuner était prévue permettant ainsi des échanges commerciaux avec les Moines.
L’occasion pour Mycelène de troquer des bures avec un intérieur soyeux qui ne grattait pas la peau et Maudrar d’obtenir de l’alcool de bonne facture.
Maudrar n’avait jamais ébruité cela et il n’était pas question d’argent avec les moines.
Pour le remercier les moines lui troquaient donc du bon alcool dans des cruches qui faisaient penser à de l’eau et pour les plus petites à du vin.
- - - Voilà ! Les enfants on se remet en route ! Dans deux heures et demie nous aurons atteint la garnison de Shaemoor et dans trois nous serons au village de Shaemoor. Un champ en friche nous a été réservé pour nous installer. Nous serons alors arrivés au pied du Promontoire Divin.
Alors que tous traversaient le Plateau de Scaver, la gaité emplissait les cœurs à l'idée que le long voyage touchait à sa fin, la caravane fût attaquée par plusieurs cohortes de centaures.
Leur chariot fût renversé, Kléore agrippa sa sœur pour l'extirper de celui-ci.
Spectacle de désolation. Les centaures tuaient à coup d’épée ou de lance, brulaient les chariots et les renversaient.
Ne fusse qu’un bref instant de stupeur il suffit, un centaure passa en trombe près de Kléore et lui arracha Carlyne des mains et s'enfuit avec.
Kléore entendait Carlyne hurler, elle courut vers l’avant du chariot pour demander de l’aide et découvrit que Mycelène et Maudrar avait été tués. Kléore regarda le centaure partir et hurlant de toutes ses forces.
Le monde s’effondrait.
A genoux et apeurée Kléore regarda la torche qui brulait sur le chariot. « … du bois dur et dense … Il ne brule pas sauf dans un brasier …» avait dit Maudrar.
Kléore se cacha sous le chariot en sanglot «ma p'tite sœur, pourquoi, où on l’emmène ? ... J'veux qu'elle revienne. Qu'on m'la rende...»
Les soldats de la garnison de Shaemoor arrivèrent et engagèrent le combat avec les centaures qui prirent la fuite.
Toutes les personnes encore vivantes hurlaient et criaient qu’on leur avait enlevés leur enfants.
Un soldat :
- - - Mon Lieutenant !
C’est la seule enfant nous n’en avons pas trouvé d’autre.
Alors que le Lieutenant Delavan se retournait vers son soldat celui-ci lui indiquait en pointant du doigt Kléore qui était caché sous le chariot.
- - - Sorts de là. La bataille est finie. Comment tu t’appelles ?
- - - Kléore.
- - - Tu vois tes parents ?
- - - J’en ai pas, mais on a pris ma petite sœur…
- - - Soldat !
- - - A vos ordres Mon Lieutenant !
- - - Prenez soin de cette petite ramenez là à la garnison. J’ai des ordres à donner, il nous faut pourchasser ces centaures. Et… vous êtes personnellement responsable de cette petite fille.
- - - A vos ordres Mon Lieutenant !
- - - Viens avec moi petite. Ils vont chercher ta sœur, nous on va à la garnison et on va soigner tes blessures.
Soignée et pansée Kléore patientait.
Dès le retour du Lieutenant Delavan, Kléore détala à toutes jambes vers lui.
Il n'était pas descendu de cheval qu'elle tirait de toutes ses forces sur le tabar du Lieutenant :
- - - Où est ma sœur ! Où est ma sœur !
Le Lieutenant s’agenouilla :
- - - On ne l’a pas retrouvée. Ni elle ni aucun autre enfant.
Kléore sanglota hurla de toutes ses forces. Le lieutenant souleva et la pris Kléore dans ses bras.
Elle se débattait et hurlait tout en pleurant :
- - - J’les tuerai tous ! Ils z’avaient pas le droit d'prendre ma sœur !
J’les tuerai tous ! Dans 1000 ans ils s'ront q'une légende dans les livres !
Plus personne saura qu’ils ont existés.
J’le jure devant tous les Dieux ! Veulent la guerre j’les tuerai tous !
Après j’protègerai les gens et j’tuerai tous les méchants !
Désorientée, meurtrie au plus profond de son âme et fatiguée, Kléore fini par arrêter de hurler, de jurer et se blotti contre l'épaule du Lieutenant en pleur.
- - - Et bien Lieutenant ! Vous avez dégoté une petite qui a autant de caractère que vous semble-t-il !
- - - Oui Mon Capitaine, il semblerait.
- - - Elle ne peut rester ici, vous devriez la confier à l’académie des Gardiens au Promontoire Divin.
- - - Bien Mon Capitaine. Je l'y amènerai moi-même. Je crois également que c'est le mieux que je puisse faire pour elle pour le moment.
- L’entrée à l'académie :
- - - Salutations !
Je suis le Lieutenant Delavan. Je souhaite rencontrer le recteur de l’académie s’il vous plait.
- - - Salutations à vous Lieutenant Dolovan.
Suivez-moi je vous prie, je vais vous conduire.
Toc toc toc !
- - - Entrez !
- - - Pardonnez le dérangement Mon Commandant, le Lieuten…
- - - Entrez Lieutenant j’attendais votre visite ! Passons les modalités d'usage. Je ne suis plus très jeune et ces séances de garde à vous me fatiguent.
Je suis le Commandant Vortylse.
Le Capitaine Reystorm m’a fait prévenir de votre visite.
Ainsi donc voici la petite Kléore.
Kléore fit un demi-pas afin d’être légèrement en arrière mais collée au flanc du Lieutenant.
- - - Sauvage et farouche on dirait !
Kléore ! Nous allons t’intégrer dans cette école. Nous allons évaluer tes connaissances et te placer très certainement dans une section avec d’autres enfants plus jeunes que toi.
Lorsque tu auras rattrapé ton retard nous te ferons grimper autant de classes que possible afin de te permettre de rejoindre ceux de ton âge.
Quel âge as-tu ?
Kléore haussa les épaules :
- - - Je sais pas. Répondit-elle sèchement.
- - - Bien. Si son caractère est aussi trempé que le Capitaine me l’a écrit j’ai le sentiment qu’elle va mettre du piment dans cette académie et dans ma fonction de recteur. Ma fin de carrière va être animée. Ca va changer mon quotidien.
A ces paroles le Lieutenant sourit. « elle pourrait être ma fille » se dit-il.
- - - Carlys ! Accompagnez le Lieutenant Delavan auprès de l’instructeur Colovard.
- - -C’est le Maître Instructeur Colovard qui va prendre en charge Kléore pour ces débuts.
Carlys guida le Lieutenant et Kléore à travers la cours.
- - - Entrez je vous prie.
Pardonnez-moi je vais vous demander de patienter, je vais chercher le Maître Instructeur Colovard.
Carlys sorti, c'est le moment que choisit Kléore pour tirer sur le tabar du Lieutenant.
- - - J'veux pas entrer à l’école !
- - - Ecoute Kléore je ne peux pas te garder avec moi.
Ici ils vont t’apprendre à compter, à lire et à écrire.
- - - Mais j’m’en fiche de ça !
- - - Calme-toi. Ils vont aussi t’apprendre un peu de magie, à faire des attaques et à soigner.
- - - Ça aussi j’m’en fiche. Heu… soigner et attaquer ?
- - - Ils vont aussi t’apprendre des techniques de combat et à te défendre.
- - - Ah ! A me battre ? Et à attaquer ?
- - - Oui ça aussi ils vont te l’enseigner dans cette école.
Kléore ne voulait rien, mais apprendre à se battre ça oui.
Elle retrouverait et vengerait sa sœur !
- - - Ecoute ! J’ai droit à des permissions. J’ai l’accord de mon Capitaine pour faire coïncider mes permissions avec celles qu’octroie l’école
- - - Qu’octroie quoi ?
- - - Que l’école autorise. Ainsi c’est moi qui viendrai te chercher quand tous les autres enfants rentreront dans leur foyer pendant leurs permissions.
- - - Tu deviens comme mon papa alors ?
- - - Oui. Un peu comme ça.
- - - D’accord ! Je veux bien être dans cette école si c’est pour apprendre à me battre.
Le Maître Instructeur Colovard entra dans la pièce d’attente.
- - - Lieutenant Dolovan !
- - - Maître Instructeur Colovard !
Les hommes se serrèrent la main.
- - - Pardonnez cette attente, j’ai attendu derrière la porte la fin de vos « explications » avec la petite.
Il est plus facile de gérer un enfant volontaire.
- - - Je vous la confie Maître Instructeur. Quand est la prochaine permission ?
- - - Dans trois mois pour une durée de 25 jours.
- - - Bien, à dans trois mois donc.
Le Lieutenant s’agenouilla et baisa le front d’Arianne.
- - - Je reviens dans trois mois te chercher.
Nous passerons vingt-cinq jours ensemble et je te ramènerai ici. Ce sera ainsi jusqu’à la fin de ton enseignement.
Le Lieutenant s’en alla et fit un signe d’au-revoir à Arianne.
- - - Viens avec moi Kléore. Nous allons te donner un uniforme d’élève.
Je vais ensuite te montrer où tu vas dormir. Tu auras un lit à toi ainsi qu’une armoire personnelle pour y mettre tous tes effets... Tes affaires si tu préfères.
Ensuite nous te ferons passer des tests de connaissances pour savoir ce que tu connais.
Installée, Kléore se retrouva assise sur une chaise avec deux parchemins sur la table une plume et un bocal de liquide noir.
- - - Bien ! Sur celui-ci il y a inscrit des questions.
Sur cet autre tu dois écrire les réponses.
Kléore regarda les parchemins. Regarda le Maître Instructeur d'un circonspect:
- - - J’ché pas lire. Ni écrire.
- - - Ni parler correctement visiblement.
- - - Pas besoin d’ça pour apprendre à s’battre !
- - - Tu crois ? Tu sais compter ?
- - - Jusque trois !
- - - Viens avec moi je vais t’apprendre quelque chose.
Arrivés dans la cours d’entrainement Colovard tendit une épée de bois à Arianne.
- - - C’est juste pour de l’entrainement.
Il fit la démonstration de plusieurs mouvements d’attaque, de blocage et de riposte.
- - - Tu vois ton blocage ne fonctionne pas toujours. Parfois trop tard, parfois trop tôt.
Il faut compter vite jusque 5 à partir de ce moment, ensuite tu fais ce geste et ça bloque le coup et ça ne failli jamais.
On recommence.
L’instructeur Colovard enchaîna et Kléore ne put bloquer, Colovard avait appuyé son coup, non pour lui faire mal mais suffisamment pour qu’elle le sente.
- - - Kléore !? Pourquoi tu n’as pas fait le geste quand il le fallait ?
Se tenant la hanche et la tête baissée vers le sol.
- - - J'sais pas compter jusque cinq.
- - - Comment veux-tu apprendre à te battre si tu ne sais pas compter ?
Et comment lire les manuels de combat, même s’il y a plein de dessins si tu n’arrives pas à lire les explications ?
Comment suivre des ordres si tu ne peux lire ceux-ci ou si on ordonne une attaque en comptant jusque vingt avant de sortir d’une cachette par exemple ?
- - - Bin fo que j’apprenne à compter... et à lire…
- - - Tu vas apprendre à compter. Ensuite l’alphabet. A lire puis à écrire.
Dans trois mois tu sauras tout ça lorsque le Lieutenant viendra te chercher.
Tu seras dans la classe des petits pour apprendre tout ça mais dans la classe des grands pour l’entrainement physique pour devenir forte et solide.
Kléore était résignée. Elle avait compris qu’il lui fallait apprendre avant de pouvoir se battre.
- L'apprentissage :
- - - Bonjour Kléore.
- - - Bonjour… toi.
- - - Brakaus. Je m’appelle Brakaus
Comme promis je suis venu te chercher pour tes congés.
Cependant je n’ai pas de permission de 25 jours.
Mon emploi du temps a été réaménagé.
Pendant 13 jours tu vas me suivre, j’ai différentes missions diplomatiques et messages à délivrer, tu voyageras avec moi. Nous partons tout de suite.
Sans un mot de plus Kléore suivi le Lieutenant.
Kléore monta dans le chariot et s’assied.
Brakaus Dolovan pris place à côté d’elle.
- - - Pourquoi on a deux chevaux accrochés à l’arrière du chariot ?
- - - Pour remplacer ceux de devant lorsqu’ils sont fatigués.
Nous avons de longs trajets.
Dis-moi comment se sont passé ces trois premiers mois ?
- - - Ca a été dur… Mais maintenant je sais compter, lire et un peu écrire.
C’est bien. Surtout lire, on peut apprendre plein de chose et être au courant de plein de choses.
- - - Ton langage aussi c’est amélioré.
- - - Hum mouais. Des fois je dérape, surtout quand je suis énervée et du coup des fois je suis punie.
- - - Ce n’est pas bien grave… ; si ?
- - - Une fois j’ai été punie deux fois.
- - - Tu as dit une grossièreté ? Une insulte ?
- - - Non, j’ai mal parlé et un garçon s’est moqué de moi quand j’ai eu ma punition.
- - - Et alors pourquoi tu as été punie deux fois je ne comprends pas ?
- - - J’lui ai mis une beigne ! Et je lui ai cassé le nez… Il a saigné du pif…
Le Lieutenant éclata de rire.
- - - Bien fait pour lui il ne recommencera pas.
Moi je ne te punirai jamais parce que tu t’es défendue.
- - - Et Carlyne ? On a retrouvé ma sœur ?
- - - Non… nous cherchons toujours tous les enfants qui ont été enlevés. Nos éclaireurs et espions explorent toute la région… On continue de pourchasser les centaures.
Nous pensons qu’ils enlèvent des enfants pour leur servirent d’esclaves.
Les adultes essaient toujours de s’échapper, mais les jeunes enfants s’ils ne connaissent que l’esclavage ils oublient qu’il existe d’autres façons de vivre et l’esclavage devient quelque chose de normal. Les centaures commandent et eux qui sont différents doivent obéir.
Nous pensons donc que les enfants enlevés sont toujours en vie, nous cherchons toujours.
Le silence se fit.
Le Lieutenant Delovan aurait souhaité annoncer d’autres nouvelles à la petite Kléore, cependant l’espoir restait permis car la certitude était établie que les enfants étaient en vie sinon à quoi rimerait de les enlever…
- - - As-tu appris quelques techniques de combat ?
- - - Non pas encore, de l’exercice physique oui mais pas encore de combat.
A chaque fois que je suis pas d’accord l’instructeur me prouve que j’ai tort.
Alors je fais ce qu’il demande.
- - - « je NE suis pas d’accord et ce qu’il ME demande…
- - - Oui pardon. Quand JE m’emporte j’écorche les mots ou ne les dit pas tous. Je suis pressée d’apprendre à me battre.
Durant les haltes Kléore s’ennuyait. Elle se promenait dans les villes et villages toujours au milieu de la foule afin de ne pas être isolée seule et vulnérable.
La rigueur de l’académie faisait qu’elle était toujours ponctuelle au rendez-vous près du chariot pour repartir. La nuit très souvent ils dormaient à l’arrière du chariot. Ainsi passaient les journées longues et ennuyeuses.
Kléore voulait apprendre à se battre.
- - - Nous voilà arrivés à Beettletun, c’est l’endroit où je vie lorsque je suis en permission. A partir de demain je commencerai à t’enseigner les bases de différentes techniques de combat. Et ce à chacunes de tes permissions.
Ainsi tu rattraperas vite ton retard.
Plus tard je t’enseignerai aussi des techniques qu’on n’apprend pas à l’académie.
Les années passèrent et Kléore grandissait.
Elle devenait une belle jeune femme, forte, les muscles fermes, rapide et précise dans chacun de ses mouvements et placements.
Kléore suivait consciencieusement l’instruction à l’académie et s’entrainait durant ses périodes de relâche avec Brakaus à des techniques qui n’étaient pas enseignées à l’académie.
Comme toujours sans jamais faillir Brakaus était présent aux portes de l'académie pour la nouvelle permission d'Kléore.
Cette fois-ci Brakaus avait décidé qu’il n’y aurait pas beaucoup d’entrainement.
Ils partiraient sur les rivages de la baie de Ventry tout près de l’Escalier du Titan.
Contrairement à son habitude Kléore ne se pressait pas.
Stoppant au milieu de la cours Kléore lui fit signe de venir.
Arrivé à sa hauteur :
- - - Bonjour Kléore que se passe-t-il ?
- - - Bonjour Brakaus. Il y a deux ans le Commandant a changé l’autre est parti à la retraite.
Et… Il veut te voir. Il y a eu un incident durant cette période. Il va t’expliquer et ne veut pas que je t'en parle avant.
- - - Bien allons le voir. Je te suis je ne sais plus trop où c’est.
Toc toc toc
- - - Entrez.
- - - Mes salutations Mon Commandant. Je suis le Lieutenant Dolovan tuteur de Kléore.
- - - Lieutenant Dolovan… Je, ne savais pas que vous étiez son tueur. Prenez place je suis le Commandant Traverse.
Vous êtes le responsable de la garnison de Shaemoor si je ne me trompe pas.
J’ai ouïe dire que vous allez prochainement être promu au grade de Capitaine ?
- - - C’est exact Mon Commandant.
- - - Vous serez un des plus jeunes Capitaines. Huit années d'avance. Mes félicitations.
- - - Merci Mon Commandant.
- - - Bien. Entre militaire allons droit au but.
Durant cette période Kléore a… un petit peu cabossé un instructeur durant un exercice. Rien de grave en soi. Cependant cela a été réalisé par une technique de combat qui n’est pas enseignée ici.
Nous avons pu constater que Kléore adaptait et modifiait les techniques qui lui sont enseignées dans nos murs.
Faisant votre rencontre aujourd’hui et connaissant votre rang militaire et votre réputation sur vos techniques de combat j’imagine bien plus facilement comment cette capacité d’adaptabilité, qui n’est enseignée qu’à nos élèves de dernière année, soit déjà si bien maitrisée par Kléore.
Mais ce n’est pas le sujet dont je voulais vous parler.
Nous avons amené dans l’enceinte un centaure.
- - - Aïe…
- - - Oh… Vous devinez donc que cela s’est mal fini.
- - - Pardonnez-moi, poursuivez je vous écoute Mon commandant.
- - - Celui-ci avait une chaine autour des poignets qui limitait grandement ses mouvements et plusieurs gardes armés étaient prêts à intervenir et à le mettre à mort si cela était nécessaire pour préserver la sécurité des élèves.
Le but était de leur "offrir" un exercice de combat semi-réel.
Kléore n’a pas bronché ou remué un cil.
Lorsque est venu son tour le Maître Instructeur s'est adressé à Kléore et lui a dit :
« A ton tour, mets le hors d’état de nuire ! »
Permettez, je reprends le rapport du Maître Instructeur.
« ... Kléore a plongé en faisant une roulade entre les pattes avant du centaure.
Celui-ci surpris s’inclina pour regarder où se trouvait Kléore.
Kléore se dirigea directement vers l’arrière train avec une seconde roulade tout en lui infligeant un violent coup d’épée ; en bois ; dans les parties génitales.
Le centaure hurla de douleur, Kléore grimpa sur le centaure, alors que j’ai cru qu’elle le chevauchait en guise de victoire Kléore se dressa debout sur le dos du centaure, lui empoigna les cheveux de sa main libre en tirant sec vers l’arrière et lui enfonça avec violence l’épée dans l’orbite de l’œil gauche jusqu’à la garde. La lame en "bois" ressortait par la gorge.
Alors que le centaure s’effondrai Kléore sauta au sol en laissant l'arme d'entrainement planté dans l'œil du centaure. Sans un mot ni un regard Kléore s’éloigna du centaure pour regagner son rang. »
Ce n'est pas dans le rapport mais le Maître Instructeur m’a confié que Kléore était animée d'une rage et d'une férocité sans égale durant cet assaut qui n’a duré au final que quelques secondes.
Plusieurs élèves ont été quelque peu ; bousculés par cette violence soudaine.
- - - Mon commandant. Kléore est orpheline, elle était la seule enfant qui a échappé à l’attaque de la caravane des marchands sur le plateau de Scaver il y a quelques années...
Le couple de marchands qui l'avait recueilli sur le bord d'une route avec sa petite soeur furent assassiné pendant cette attaque. Sa petite sœur arrachée de ses bras en emmenée par un centaure. Kléore n’a jamais revu sa sœur et nous ne l’avons pas retrouvée. Ni elle ni aucun autre enfant.
En ce triste jour elle a juré devant tous les dieux d’exterminer tous les centaures jusqu’au dernier.
]- - - Je n'avais pas connaissance de ces événements. Mon prédécesseur ne m'en a pas informé et Kléore ne parle jamais d'elle.
Avec ces informations je comprends mieux aujourd’hui.
Cela m'aide dans ma décision. Kléore est une bonne élève, voir excellente.
Je ne révoque pas Kléore de l'académie.
Cependant elle doit promettre que ce genre d’incident ne se reproduira plus dans l’enceinte de l’académie.
Kléore regarda Brakaus.
- - - Je ne sais pas si je peux Mon commandant.
Je vais essayer Mon commandant. Si vous voulez que cela ne se reproduise plus, alors… plus de centaure devant moi. Je n’ai jamais oublié Carlyne ma petite sœur...
J’ai toujours très mal quand je pense à elle. Je hais les centaures plus que tout au monde. Ils ont gagné ma haine pour toujours.
- - - Bien...
Affaire classée pour ma part Lieutenant Dolovan.
Kléore ne sera plus en contact avec un centaure pour les deux années qui lui reste à faire à l’académie.
Encore toutes mes félicitations pour votre promotion à venir. Cela est dans un mois et ici à l’académie. J’aurais plaisir de vous rencontrer de nouveau.
- - - Le plaisir sera partagé. Mon commandant !
- - - Lieutenant !
- - - Elève Kléore ! Mon commandant !
- - - Elève Kléore. Profitez de votre permission.
Brakaus enmena Kléore pour la première fois en vacances. Soleil, baignades, chasse, pêche et farniente avaient été très réparateur pour Kléore. Bien reposée elle se sentait prête à affronter le monde.
Plus que deux ans et l’académie c’est fini.
Dernière édition par Tranche Chevalerie le Mer 12 Aoû - 10:58, édité 2 fois
Tranche Chevalerie- Messages : 124
Date d'inscription : 12/07/2015
Age : 52
BG : Tranche Chevalerie
2ème partie
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Chapitres et acteurs principaux.
Les codes couleur ci-dessous sont utilisés dans les chapitres pour différencier les dialogues des personnages.Destin maudit :
Kléore - Capitaine Delavan - Lieutenant Bastard
Asura de l'Enquestre - Capitaine Clément
Maire du Comté de Beetletun : Colson - Adjoint au maire : Mortas
Le métier de forgeron :
Kléore - Frayja - Asura de l'Enquestre - Asura de l'Enquestre
Retour, déclin & répudiation :
Kléore - Capitaine Clément - Lieutenant Bastard
Sergent Maldore - Un soldat - Un paysan
Un centaure - Chef centaure
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- Destin maudit :
L'enseignement à l'académie était terminé.
Kléore avait réussi l'examen final et était admise dans la garde Séraphine.
Elle n'avait pas obtenu les meilleures notes pour la partie théorie mais sa détermination aux techniques de combat et leur pratique l'avait surclassée devant tous.
Elle était la seule femme nommée Major de sa section et fût décorée avec les majors des autres sections.
Si certains ventaient sa détermination sans faille, d'autres n'avaient pas oublié l'épisode centaure et attribuaient sa réussite à sa férocité.
Brakaus par son grade de Capitaine avait pris place dans le carré officiel et était fier de Kléore.
La cérémonie terminée Brakaus et Kléore traversaient la cours de l'académie.
- - - J'ai usé un peu de mon influence Kléore. Ton affectation va arriver d'ici quelques jours.
Tu seras intégrée dans mon district. Tu ne seras pas sous mes ordres directement et n'aurons pour ainsi dire aucun contact.
Je pourrais suivre ton évolution et faire concorder nos longues permissions afin que nous puissions nous voir et passer une partie de ce temps ensemble.
Kléore comme tout Major, avait été nommée responsable de son escouade.
Disciplinée et audacieuse elle exécutait les ordres sans discuter.
Son Lieutenant lui avait suggéré continuer ainsi et serait rapidement promue Sergent.
Kléore souhaitait cette promotion rapide pour faire honneur à Brakaus.
Les mois passèrent et Kléore obtint sa promotion.
Promue sous-officier c’est au Capitaine de la garnison que revenait la tache de remettre les nouveaux grades.
Kléore pouvait lire toute la fierté de Brakaus quand celui-ci lui remit ses nouveaux galons.
Elle allait être nommée chef de section.
Les mois s’enchaînaient, les missions diverses et variées qui lui était confiées étaient menées avec succès.
Ordres de mission à lire, consignes à connaitre, rapport de mission à rédiger et commandement de sa section, elle n’avait que peu de temps à elle.
Levée aux aurores son Lieutenant arriva devant elle.
Kléore commença à peine son salut militaire que le Lieutenant lui saisit la main.
- - - Pas de ça aujourd’hui. Tu as été sélectionée pour une mission importante. Le capitaine t'attend dans son bureau.
- - - A vos ordres Mon Lieutenant !
Ses toilettes et préparatifs pour la journée terminés elle se rendit au cabinet de son Capitaine.
Se trouvait là trois chefs de section.
Un cinquième arriva.
- - - Bien maintenant que vous êtes tous arrivés, je vais vous expliquer de quoi il en retourne.
Une mission diplomatique part pour Rata Sum, il nous a été demandé de fournir des escouades supplémentaires pour protéger le convoi. Les nobles et diplomates étant sous la protection de la Garde d’Elite.
Ce n’est pas un pèlerinage de détente. Il m’a été demandé d’accompagner la procession et de superviser la protection du convoi. Aussi j’en profiterai pour évaluer vos aptitudes par moi-même au commandement de vos sections.
Chacuns s’affairaient à ses préparatifs. Trois jours plus tard le convoi était prêt pour l’expédition.
La garde d’élite encadrait tous les nobles et ministres et les escouades militaires encadraient l’ensemble du convoi.
Partant de la garnison de Sheamoor le convoi allait traverser la province de La Vallée de la Reine en passant par la vallée de l’Autel du Ruisseau avec une halte dans le village de Claypool de deux heures. Le temps pour les nobles et membres de l’autorité du Promontoire divin de jouer les beaux mais surtout de faire boire et reposer les chevaux.
Très vite le convoi devait se remettre en branle en direction de Fort Salma dans la province des Collines de Kessex.
Sécurisé c’est là qu’était prévu de passer la première nuit.
Le lendemain matin aux aurores le convoi reprit sa route. Une halte pour les chevaux prévue au Comptoir d’Ireko puis direction le refuge de Kraitban dans la province de la forêt de Caledon.
Le voyage se déroula sans heurts particuliers hormis quelques bêtes sauvages menaçantes très rapidement mises à mort lorsque celles-ci attaquaient.
Arrivés le Capitaine Dolovan ordonna que soit convoqués tous les sous-officiers.
- - - Sous-officiers ! Je vous félicite pour votre vigilance. Malgré un nombre incroyable de bêtes sauvages rencontrées, aucun blessé pas même un cheval.
Il nous reste encore 2 jours de voyage.
Nous allons voyager jusqu’au refuge de Caledon, faire une halte puis direction la province de Metrica ou nous ferons halte au refuge d’Arterium pour y passer la nuit.
Le lendemain nous ferons route vers Soren Draa avant d’entrer dans Rata Sum.
Le sommet durera trois jours. Ensuite débutera le chemin de retour. Nous emprunterons le même itinéraire, les Asuras nous ayant assurés que c’était le plus sûr.
Le sommet se déroula sans encombre. Il n’avait pas été révélé la nature de celui-ci car visant à lutter contre les menaces respectives de chaque Citée aucune fuite sur la stratégie adoptée n’était permise.
Le convoi reprit sa route vers le refuge d’Arterium.
Les chevaux purent prendre deux heures de repos et s’abreuver. Les ministres du gouvernement échangeaient à voix basse les décisions adoptées par le conseil du Promontoire divin et de Rata Sum interrompant toute discussion dès qu’une personne non accréditée s’approchait.
Il était désormais temps de repartir pour le refuge de Caledon.
Franchissant le Dénivelé d’Hexane le convoi fut attaqué par des Asuras.
Il en arrivait de toute part. La Garde d’Elite avait pour consigne de prendre la fuite avec les nobles et les diplomates en les protégeant coute que coute et de laisser derrière eux les militaires chargés de retenir les assauts leur permettant de fuir.
S’ensuivit une bataille féroce. Les Asuras attaquant avec une rage sans pareil.
Ariane voyait de nombreux soldats tomber à terre.
Les Asuras commençaient à perdre de leur assurance. Ils avaient décidé d’attaqué dans le Dénivelé d’Hexane.
Ils pensaient certainement que les chariots serait un problème pour les Séraphins, protéger leurs nobles et ministres un handicap.
Cela avait été prévu par les séraphins. Il avait été décidé que tous nobles et ministres voyageraient à cheval leur permettant ainsi de prendre la fuite immédiatement avec la Garde d’Elite.
Tous les chariots n’étaient qu’intendance et donc occupés par des militaires capables de se battre.
Les Asuras bâtirent en retraite leur plan ayant visiblement échoué.
Ariane avait avec force lancé son épée à deux mains. Celle-ci tournoyant dans les airs avait fini sa course dans les jambes de l’asura le stoppant net.
Ils avaient un prisonnier.
Se regroupant et s’organisant à un éventuel second assaut Ariane cherchait du regard Brakaus.
Elle vit les Lieutenants regroupés autour d’une civière. Instinctivement Kléore se mit à courir.
Sans crier garde elle bouscula un Lieutenant et vit Brakaus allongé le crane ouvert par une hache…
Kléore s’effondra. Hurla !
- - - Reprenez-vous sergent !
A ses mots Kléore leva les yeux et vit l’asura captif. Elle se rua vers lui.
Le Lieutenant ordonna immédiatement de stopper Kléore avant qu’elle atteigne sa cible.
Retenue par deux hommes fortement bâtis elle hurlait et vociférait.
- - - Laissez-moi égorger cette raclure !
Cette demi-portion qui ne vaut même pas un demi-nain !
Les yeux emplis de haine
- - - J’vais t’crever pourriture !
- - - Mettez le sergent aux arrêts ! Elle est incontrôlable pour le moment. Et ne lui faites pas de mal, nous comprenons tous sa douleur.
L’asura rigolait follement. Surprenant tout le monde il lâcha un simple :
« L’Enquestre vous éliminera tous !»
Quelques secondes plus tard l’asura était mort.
- - - Raaaaaaahh !
Vous auriez dû me laisser l’écorcher vif !
J’lui aurais cassé les dents puis arraché la peau lentement !
- - - Qu’attendez-vous ! Je vous ai donné un ordre. Emmenez le sergent Kléore !
Suicide par poison ?
On aurait dû laisser Kléore l’écorcher au moins elle aurait passé ses nerfs… se dit-il.
- - - Je suis le Lieutenant Bastard étant le plus ancien lieutenant je prends le commandant si aucun autre Lieutenant ni voit d’objection ?
Bien. Nous rentrons au Promontoire Divin.
Nous nous déplacerons et nous attendant à une attaque. Que les éclaireurs viennent à moi nous devons étudier les cartes et vous donnez vos consignes.
De retour à la garnison de Sheamoor, Kléore était consignée dans ses quartiers.
Un nouveau Capitaine de garnison fût nommé.
Kléore n’en avait cure, mais elle était convoquée.
Toc toc !
- - - Entrez !
- - - Sergent Kléore à vos ordres mon capitaine !
- - - Bonjour je suis le Capitaine Clément !
J’ai lu les rapports de mission et votre comportement qui a dû mener le Lieutenant Bastard à vous mettre aux arrêts pour vous contrôler.
Le Capitaine avait marqué un temps d’arrêt pour observer la réaction du sergent, mais rien.
Le regard impassible, Kléore se fichait de tout.
J’anéantirai les Centaures pour ma sœur et l’Enquestre Asura pour Brakaus… se dit-elle
- - - Nous avons estimé que le choc émotionnel nécessitait une mise au repos. Aussi suite aux évènements récents nous vous accordons une permission de quatre-vingt-dix jours. Vos congés de cette année seront soldés pour le surplus considérez ceux-ci comme une convalescence rémunérée pour décès familial.
Vous pouvez disposer. Rompez !
Expéditif le nouveau Capitaine… Jolie façon de se débarrasser de moi…
Et s’assurer que je ne mettre pas la campagne à feu et à sang avec des ordres de mission pour me couvrir… Enfoiré !
Direction Beetletun !
Arrivée au comté de Beetletun on vint à sa rencontre lui signifier que le maire Colson souhaitait s’entretenir d’un sujet délicat de toute urgence.
Kléore se rendit directement à la mairie. Debout devant le maire elle fixait celui-ci d’un œil noir.
Elle ne savait pourquoi mais n’avait jamais pu « sentir » le bonhomme.
- - - J’ai une regrettable nouvelle pour vous. Nous avons consulté les registres.
Le Capitaine Delavan ne vous a jamais adopté. Il n’a jamais été que votre tuteur.
Aussi n’ayant aucune descendance nous nous voyons contraint de saisir sa demeure. Elle est désormais la propriété de la ville.
- - - Heu.. Hein ? Quoi ! Vous voulez dire que vous me foutez dehors de chez moi !?
- - - Techniquement et légalement ça n’a jamais été chez vous. Et oui au regard de la loi nous ne pouvons vous laisser occuper la propriété du feu regretté Capitaine Delavan.
- - - Quoi ! (désorientée) Il faut que je récup…
- - - Nous nous sommes chargés de tout ! Vos affaires ont été réunies quant aux affaires du Capitaine elles ont été vendues aux enchères au profit des bonnes œuvres.
Les larmes aux yeux et toute la haine que pouvait nourrir son âme Kléore serrait les points :
- - - Vous n’aviez pas le droit ! C’e…
- - - Si !
- - - Soyez maudit et qu’à votre mort vous séjourniez dans tous les enfers !
Si Brakaus ne m’avait inculqué une forme d’honneur c’est en deux que je couperai votre corps avec mon épée.
Kléore se calma s’appuya sur le bureau afin d’avoir son visage assez proche de celui du maire.
- - - Peut-être pourrais-je me faire quelques amis nécromanciens.
Nous profanerions votre sépulture… vous ramènerions à la vie pour vous torturer jusqu’à ce que vous mouriez de nouveau.
Puis on vous ramènerait encore une fois des morts et on recommencerait avec de nouvelles tortures et ainsi de suite, nous pourrions ainsi toutes les tester…
Pourrissez pour l’éternité dans tous les enfers !
Kléore folle de rage et de tristesse cracha au visage du maire avant de tourner les talons.
Elle récupéra son paquetage à l’entrée de la mairie et se dirigea vers la sortie du bourg.
Un homme caché sous une grande cape à capuche l’arrêta.
- - - Ne partez pas maintenant, murmura-t-il.
C’est moi ; Mortas. Aucun membre du conseil n’est d’accord avec la décision du Maire. Il approche de la retraite et ne possède aucun bien. Il va prendre sa retraite en étant maire. Ainsi la loi l’autorise à prétendre à une propriété appartenant au bourg pour finir ses jours.
Il a jeté son dévolu sur la propriété du regretté Capitaine Delavan et a usé de son véto pour faire passer sa décision car le reste du conseil de mairie avait voté pour une autre maison.
Nous avons apprécié le Capitaine pour tout ce qu’il a fait dans la communauté. Aussi ne partez pas ce soir. Venez chez moi, ma femme et moi vous offrons gîte et couvert pour ce soir et cette nuit.
Pour quasiment toute la population du bourg vous serez toujours la bienvenue. Nous nous arrangerons pour que vous soyez toujours logées n’en déplaise au maire.
- - - Je… J’accepte… Je crois que ce soir je serai capable du pire de tout si je reste seule… Merci adjoint Mortas.
- - - C’est entendu. Suivez-moi Sergent Kléore.
Kléore apprécia d’entendre son grade. C’était la seule chose qui lui restait.
Kléore ne dormi presque pas.
Elle se remémora la scène lorsqu’elle jeta son épée à deux mains en la faisant tournoyer dans les jambes de l’asura.
Pfff.. ! Il n’a même pas été blessé.
C’était décidé. Puisqu’elle n’avait nulle part où aller, elle se rendrait auprès des maîtres artisans à l’Arche du Lion. Un voyage qu’elle était bien décidée à faire.
- Le métier de forgeron:
Kléore préparait son voyage, elle souhaitait partir le lendemain de son arrivé à Beetletun.
En partant aux aurores et en changeant de cheval à mi-parcours dans la colonie d’Ascalon elle estimait pourvoir rallier l’Arche du Lion en une seule journée.
Kléore arriva à l’Arche du Lion en fin de journée, on lui avait conseillé de trouver une chambre dans le quartier du Commodore. C’était l’endroit le plus calme de l’Arche du Lion.
Malgré le prix onéreux de la chambre elle avait suffisamment pour loger trois mois.
Reposée Kléore prit un petit déjeuner copieux.
Elle se rendit ensuite au forum des artisans qui se trouvait tout proche de la Forge Mystique.
Elle s’adressa au Maître artisan forgeronne d’arme Frayja.
Kléore lui expliqua les raisons de sa venue. Elle était prête à travailler gratuitement et en échange voulait apprendre à forger une lame qui ne s’émousserait jamais.
Quarante jours durant kléore travailla pour Frayja sans jamais se plaindre.
Elle s’appliquait à chaque tache que Frayja lui confiait.
Comme toujours Kléore arrivait tôt, Elle alimentait le brasier afin que tout soit prêt à l’arrivée de Freyja.
- - - Pas de travail aujourd’hui. Cela fait quarante jours de suite que nous travaillons, mes gains on sensiblement augmentés. Aujourd’hui kléore nous prenons une journée de repos. Je vais te faire découvrir plusieurs endroits paradisiaques cachés dans L’Arche. Cela nous permettra de nous détendre et de faire un peu plus connaissances.
Arrivées dans une petite crique très calme Freyja et Kléore s’installaient.
- - - Passons quelques heures ici pour nous détendre et nous baigner.
Ensuite nous mangerons et cet après-midi je te ferai découvrir d’autres lieux reculés calmes une d’une beauté que l’on ne soupçonne pas lorsque l’on ne connait pas l’Arche du Lion.
Il y a des coins de campagne et de verdure magnifiques.
Kléore ne répondit pas se contentant de sourire.
- - - Je t’apprécie Kléore. tu travailles dur et ne te plains jamais.
A partir de demain je t’enseignerai ce qu’aucun Maître forgeron n’aime dévoiler.
Je vais t’apprendre comment forger des lames d’une qualité parfaite. Je vais t’enseigner les techniques pour fabriquer de l’acier sombre et le mêler à d’autre acier pour obtenir de l’acier de Deldrimor.
S’ensuivi trois semaines de travail acharné.
- - - Voilà Kléore, je t’ai enseigné tout ce que je savais. Le métier de maître forgeron d’arme ou d’armure n’est pas si dur à Maîtriser.
Avec le temps nous arrivons à fabriquer des lames sublimes en deux trois jours, là ou un forgeron moyen mettrait deux semaines sinon plus.
Rappelle-toi toutes les étapes sont importante. Prête une attention particulière au cinglage. Cela te permettra de chasser toutes les impuretés du métal.
Deux aciers. L’un très trempé pour le tranchant de ta lame, l’autre souple pour que ton épée résiste aux chocs sans se casser.
Dinons ensemble ce soir et repose-toi. Demain matin passe par la forge j’aurais quelque chose à te remettre.
Le lendemain matin Kléore se préparait pour son long voyage.
Elle avait acquis un petit chariot, deux ânes et un cheval. Le chariot lui servirait pour dormir à l’abri et à transporter tout l’outillage nécessaire pour forger ainsi qu’une enclume offerte par Frayja.
Arrivée à la forge Kléore alla saluer Frayja.
- - - Bonjour Kléore. Voici mon cadeau pour toi. Un sac de poussière d’étoile incandescente.
Tu devras souffler cette poussière sur l’arme lorsque celle-ci sera terminée mais que le métal sera encore d’un blanc incandescent. Laisse ton arme refroidir ensuite.
C'est maintenant qu'on se dit adieux. Vas au Mont Maelstöm et forge ton arme Kléore.
Je suis certaine qu’elle sera magnifique.
Point de chambre à coucher la prochaine fois. Tu seras la bienvenue dans ma demeure.
Bras dans bras, elles se dirent adieux.
Kléore pris la route.
Elle devait traverser deux provinces, la côte de la marée sanglante, le Marais de Lumillule avant d’arriver au Mont Maelstöm.
Son voyage se déroula sans encombre. Arrivée dans la province du Mont Maelstöm elle suivait les sentiers qui étaient praticables pour son chariot. Certaine collines lui masquaient le Mont Maelstöm si bien que kléore fini par s’égarer.
Elle arriva en vue d’un énorme complexe. Inquiète Kléore cacha son chariot et son cheval. Elle franchirait la distance à pied pour découvrir de ce que pouvait être cet énorme complexe sombre.
Plus elle s’approchait plus la colère montait en elle. Assez près elle pouvait reconnaitre des asuras.
Les dents serrées elle les maudissait de toute son âme.
Kléore était en état d’alerte absolu. Au son de voix qui approchaient elle se tapie dans un fourré totalement invisible, immobile et discrète.
- - - J’en ai marre de ces rondes de patrouilles, il n’y a jamais personne ici ! Et de toute façon qu’est-ce que nous l’Enquestre pouvons craindre ici ?
- - - Ecoute il nous reste plus qu’une heure de ronde, ensuite on retourne dans le Creuset de l’éternité.
Tu sais que la contruction de la dernière section est terminée ?
- - - Ah non. Je ne savais pas.
- - - Le bruit court qu’il on fait venir bon nombre de petites beautés afin d’équilibrer la parité male femelle.
Il y a un nouveau bar qui ouvre ce soir propice aux rencontres tu viens avec moi ?
- - - Laboratoires, théâtres, bar à filles, zoo… Ils ne s’arrêteront jamais c’est devenu un méga complexe je ne connais même pas la moitié du Creuset et je suis ici depuis quatre ans.
- - - C’est un peu normal, cela fait un peu plus d‘un siècle que l’Enquestre a commencé à construire le Creuset…
Les voix s’éloignaient.
Ainsi donc l’Enquestre est aussi ici.
Je vais foutre votre foutu complexe mille pieds sous terre !
Reprends-toi Kléore, ça se prépare ce genre de mission.
Et tu es toute seule. D’abord forger ton arme.
Kléore fit demi-tour, elle voyait enfin des vapeurs s’élever dans le ciel. Elle savait quelle direction prendre pour se rendre au feu magmatique du Mont Maelstöm.
Rendue au cœur du Mont Maelstöm Kléore installa son atelier.
Il lui fallait récupérer la matière première et commencer son ouvrage.
Après une semaine de travail kléore avait enfin tout le métal exempt de toute impureté nécessaire pour commencer à mettre en forme son arme.
Du fer, de l’acier dur et de l’acier sombre.
Le mélange de ces aciers donnait de l’acier de Deldrimor. Sa composition lui confère à la fois du tendre et de la dureté pour que l’arme ne casse ou ne se déforme jamais, et de l’extra dur pour un fil d’épée inaltérable.
Sans relâche il fallut sept jours de plus pour terminer de forger l’arme.
Ravie de son travail Kléore se souvint de la recommandation de Frayja.
Ramène ton épée à un blanc incandescent, souffle la poussière d’étoile scintillante sur l’arme et laisse-la refroidir.
Il ne restait plus qu’à attendre que la lame refroidisse.
Encore rougeoyante la lame avait suffisamment refroidie pour lui adjoindre la garde et le pommeau.
Ceux-ci seraient liés à l’arme pour toujours.
Il lui fallait encore patienter quelques heures avant que la lame soit totalement refroidie.
Kléore sursauta d’un bon ! Elle s’était endormie.
Sitôt elle regarda vers l’arme forgée. Elle était toujours là.
Sombre. D’un gris foncé bleuté Kléore la trouvait magnifique.
Kléore l’empoigna, à sa surprise celle-ci s’enflamma. Une aura blanche incandescente tout proche de la lame et une aura de flammes bleues tout autour.
Elle toucha quelques divers cailloux et objet avec l’épée.
Kléore découvrit que le feu de l’épée altérait tout ce qu’il touchait sauf le porteur de l’épée.
C’était donc cela le cadeau de Frayja, souriait-elle.
Kléore reposa son arme.
Dès qu’elle ne fut plus dans sa main l’épée « s’éteignit ».
Kléore murmura : - - - Tu t’appelleras Cobalt.
Il est temps maintenant pour nous de rentrer !
Mais nous reviendrons. J’aimerai que tu tâtes un certain Creuset et qu’on lui cause quelques menus dégâts dont il ne se remettra jamais…
Hé… ! Je parle toute seule maintenant ! Il est vraiment temps que je rentre…
Alors qu’elle était en route Kléore faisait le décompte des journées.
Il me reste huit jours.
Trois pour rentrer à l’Arche du Lion plus deux pour rejoindre la garnison de Sheamoor.
Ca me laisse trois jours avec Freyja ! Parfait !
De retour à l’Arche du Lion Freyja accueillit Kléore comme un membre de sa famille.
- - - Je ne peux rester que trois jours Frayja, ensuite je dois repartir pour la garnison.
- - - Laisse-moi le temps de fermer ma forge, nous profiterons de ses trois jours sans faire le moindre travail.
Alors ? Tu as réussi à forger ton arme.
- - - Oh que oui. Elle est magnifique. Merci pour la poussière d’étoile incandescente.
Freyja installa Kléore chez elle. Alors que Kléore narrait ses étapes de travail pour forger son arme, Freyja s’extasiait devant Cobalt.
- - - Ton arme est magnifique. Tes ennemis non qu’à bien se tenir sous peine de perdre la tête. Elle tranche comme un rasoir. Je t’ai bien formée Kléore, je n’aurais pas sût faire mieux
Assez de tout ça. Allons prendre l’air et profitons de ses trois jours de libres qu’il te reste.
- Retour, déclin & répudiation :
De retour à la garnison de Sheamoor, kléore se rendit directement au bureau du Capitaine Clément.
Toc toc !
- - - Entrez !
- - - Sergent Kléore à vos ordres Mon Capitaine !
- - - Bonjour Sergent. Votre convalescence c’est bien passée ?
- - - Oui mon Capitaine !
Un silence s’installa.
- - - Bien vous reprenez votre poste. Bon nombre de permissions ont été suspendues car vous n’étiez pas disponible.
Des centaures se regroupent encore une fois au contrefort de Taminn.
Il faut mettre un terme à ce regroupement.
Cette mission sera dirigée par le Lieutenant Bastard que vous connaissez déjà.
Reprenez le commandement de votre escouade et présentez-vous au Lieutenant.
Rompez !
Kléore salua, fit un demi-tour droite et quitta le bureau.
Il faut vraiment qu’il trouve une femme lui sinon il va mal finir… se dit-elle.
Dans la salle de conférence le Lieutenant Bastard expliquait la mission.
Le départ était prévu le lendemain matin trois heures avant le lever du jour.
- - - Quartier libre pour l’après-midi et coucher-vous tôt car on se lève en pleine nuit pour partir en mission !
La section était au galop. Après avoir dépassé le monastère l’allure était réduite. Se déplacer au galop pouvait soulever un nuage de poussière qui aurait été visible avec le lever du jour.
Toute la section se dirigeait vers le sud en passant par l’ouest des Escarpements d’Orlaf quand un éclaireur aperçu une forme se déplacer rapidement plus au nord est. Parti au galop il rattrapa le Lieutenant et l’informa qu’un groupe de centaures galopait vers la station hydraulique et les fermes de Beetletun.
Le Lieutenant ordonna de faire demi-tour et de partir au galop.
La section devait rejoindre les fermes au plus vite pour secourir les paysans.
Arrivé aux fermes les centaures étaient déjà passés à l’attaque.
Kléore n’était pas à l’aise pour combattre à cheval. Elle mit pied à terre.
Les centaures brulaient les récoltes et massacraient les habitants.
A quelques centaines de pas elle vit un centaure lancer une épée au pied d’un fermier qui lui intimait de se défendre.
La pauvre âme fut terrassée en quelques secondes par le centaure.
La bataille fît rage dans tout le corps de ferme.
Les centaures tombaient un à un. Leur chef se retrouvant acculé se servait d’un enfant comme bouclier
- - - N’approchez pas ou il meurt !
- - - Bas-toi contre moi et tu mourras sans trop de déshonneur ! cria Kléore.
Le centaure gloussa…
- - - Contre une femelle ! Plutôt mourir !
Le centaure égorgea l’enfant.
Aussitôt les soldats se ruèrent dessus et le captura.
Kléore était figée sur place. Cet évènement lui rappela Carlyne.
Elle se resaisi et hurla :
- - - Lieutenant on ne peut pas les laisser s’en sort…
Kléore chercha le lieutenant des yeux. Elle croisa le regard des autres sergents qui lui firent non de la tête.
Le lieutenant avait succombé durant la bataille.
Un sergent approcha.
- - - Kléore ! Nous sommes nouvellement promus et on ne sait pas vraiment qu’elle décision prendre.
Tu… peux prendre le commandement ?
Kléore inspira et expira profondément et observa les soldats et les paysans autours d’elle.
- - - Soit !
- - - Que fait-on ?
- - - Vous sergent ! Rassemblez les prisonniers et gardez les sous surveillance constante.
Vous ! Prenez quelques hommes avec vous et aidez les civils à éteindre les incendies.
Servez-vous des chevaux et des chariots pour aller chercher des fûts d’eau à la station hydraulique.
Vous ! Avec votre section rassemblez les corps de nos soldats, et des pauvres civils.
Vous sergent, avec vos hommes, creusez un charnier et brûlez les corps des centaures dedans.
Les autres aidez la population et tentez de rassembler enfants et parents.
On s’occupera des prisonniers quand tout cela sera fait.
Plusieurs heures s’étaient écoulées.
C’est dans le milieu de l’après-midi que les paysans désignèrent un porte-parole pour aller au contact de Kléore.
- - - Merci pour ce que vous avez fait pour nos fermes. Vous êtes arrivés bien vite comment avez-vous sût qu’ils allaient nous attaquer ?
- - - Nous ne le savions pas. Nous étions en route pour une autre mission quand un de nos éclaireurs les a vus au loin derrière nous. Nous avons immédiatement fait demi-tour et sommes mis au galop en essayant de les rattraper. Malheureusement ils avaient trop d’avance…
- - - Vous allez repartir ?
- - - Les centaures ne vont pas rentrer, d’autres vont peut-être venir pour déterminer ce qui a pu arriver à leur troupe, nous ne pouvons vous laisser sans protection.
Nous avons des rations pour 3 jours. Avez-vous un peu de réserves de nourriture ? Disons pour 2 jours ?
Nous allons vous protéger et vous aider à toutes les réparations durant 4 jours.
A la mi-journée du cinquième jour nous repartirons, j’envoie un messager pour que l’arrivée des renforts coïncide avec notre départ.
Maintenant si vous le voulez bien nous devons nous occuper des prisonniers.
- - - Ils ont tué nos familles, nous pou…
- - - Non ! Je vous assure que vous ne voudriez pas être mêlés à ce qui va suivre.
Sergents ! Disposez tous vos hommes qui ne gardent pas les prisonniers en cercle.
Le cercle établi elle regarda les prisonniers.
- - - Celui-là ! dans le cercle.
Détachez-le… et amenez mon cheval.
Kléore dégaina Cobalt qui était dans un étui fixé à son cheval se défit de son arme de service et la lança aux pieds du centaure .
- - - Tu as donné une arme à un pauvre paysan. Je fais de même avec toi. Bas-toi contre moi.
Si tu restes en vie tu pourras repartir. Si tu essaie de t’échapper les archers t’abattront.
Quelque soit l’issue du combat tes autres compagnons seront mis à mort.
Le combat a commencé !
Kléore se mis en garde. Le centaure fonça sur elle pour abattre l’épée sur elle. Une parade et une esquive dévia le coup vers sa gauche. Comme à l’académie des années plus tôt elle se rua sous le centaure d’une roulade et éventra le centaure.
Circonspecte elle s’aperçu que cobalt avait en même temps cautérisé la blessure du centaure avec son feu magique.
Cependant celui-ci se tordait de douleur.
Kléore lui planta Cobalt dans le flan jusqu’à la garde.
Le centaure hurlait.
Elle lui coupa la queue…
Lui faisant face Kléore lui trancha les pattes avant.
- - - C’est fini pour toi centaure…
D’un geste rapide à deux mains elle décapita son adversaire.
Elle se tourna vers les autres prisonniers.
- - - C’est le seul qui a donnait une arme aux paysans pour leur laisser une chance de se défendre, ce qui n’est pas votre cas. Lui ! Amenez-le ici !
A genoux !
Le centaure ne voulait pas obéir. Le soldat lui infligea une blessure grave aux pattes avant avec son épée afin de l’obliger à s’incliner.
Désormais à hauteur Kléore lui enfonça Cobalt dans l’épaule.
- - - Où est votre camp ?
Le centaure criait et insultait Kléore.
Brusquement Cobalt pivota d’un quart de tour dans la blessure.
Le centaure lâcha un nom…
Le sergent Maldore s’approcha de Kléore et murmura :
- - - Sergent Kléore. Nous n’avons pas le droit de torturer les prisonniers.
- - - Allez le dire à ces familles. Soyez rassuré. J’assumerai seule mes actes.
Ceci est une vengeance quelque peu… personnelle.
Amenez celui-là !
Cobalt au ras de la gorge du centaure…
- - - Ton copain nous a dit la vérité ?
- - - Oui.
- - - Tu es sûr ?
Une odeur de brûlé commençait à se faire sentir. Le centaure transpirait quand tout à coup.
- - - Hé !!!
- - - Qui y-a-t-il soldat ?
- - - Il a levé la queue sergent. J’ai présagé une ruade j’ai anticipé en faisant un bon en arrière.
- - - Et cela valait votre cri ?
- - - Non sergent ! En fait… il s’est… « chier dessus ». Je crois qu’il vous dit la vérité sergent.
- - - Vous m’avez entendu ! J’assumerai seule mes actes et mes ordres !
Des familles ont brûlé vive dans leur maison.
Emmenez les prisonniers dans le charnier et mettez le feu. Sauf leur chef ! Je veux qu’il voit ses frères brûler vifs…
Ils vont apprendre aujourd’hui que nous les pourchasserons et serons aussi féroces qu’eux.
Le chef fût amené devant Kléore.
- - - Amenez un billot !
A genoux !
Le centaure s’executa
- - - Haha ! Quel honneur de soldat que de me décapiter ainsi… je n’ai pas peur de la mort !
- - - Ce n’est pas de la mort dont tu devrais avoir peur…
Soldat tirez fort sur ses liens.
Le soldat tira si fort que le centaure ne put résister et se retrouva accoudé sur le billot.
Aussitôt Cobalt s’abattit et trancha les deux bras du centaure.
Un cri retenti dans toute la plaine.
Surpris et désorienté le centaure ne comprenait pas. La douleur était insupportable pourtant il ne saignait pas.
Kléore attendit qu’il cesse de hurler.
- - - Tu vas vivre espèce de sous-fiotte de guano.
Pendant votre attaque tu t’égosillais à chanter que la vie de ces pauvres paysans ne dépendait que de ton bon vouloir.
Tu vas rentrer chez toi chef glorieux !
Tu vas apprendre ce que c’est que de vivre en dépendant du bon vouloir d’autrui.
Je ne sais pas comment tu vas pouvoir te nourrir maintenant.
Tu sais ce qu’on dit aux gens qui n’ont plus de bras ? Pas de mains, …
Kléore ne finit pas sa phrase mais souriait.
- - - Tu leur expliqueras comment tu t’es fait trancher les bras… et comment tu es sorti victorieux d'un combat contre un enfant de cinq ans...
- - - Tu mourras et ton corps pourrira au soleil sâle « Trancheuse » !
Le sergent Maldore à côté de Kléore lui infligea un énorme coup de poing au visage.
- - - Elle ne s’appelle pas la Trancheuse !
Ton centurion avait un soupçon d’honneur.
Notre commandante l’a mis à mort avec le même égard.
Ca c’est de l’honneur de chevalier.
Quand à toi tu as égorgé un enfant sans remord.
Notre commandante est impitoyable avec les adversaires qui le sont.
Soit heureux qu’elle ne te torture pas plus.
Le sergent lui remit un énorme coup de poing au visage.
- - - Notre commandante s’appelle Tranche Chevalerie !
- - - Laissez-le partir…
Le sergent perplexe regarda kléore
- - - Pourq…
Kléore leva un doigt pour l’inviter à écouter.
Elle se tourna vers l’émissaire des fermiers.
- - - Ne soyez pas si dépité que je le laisse partir en vie malgré l’enfant qu’il a assassiné aux yeux de tous.
Je le laisse partir car j’espère qu’il va rassembler toutes ses troupes et attendre d’être attaqué.
Ainsi nous éliminerons tous les centaures de la province de la Vallée de la Reine en une fois.
Kléore se tourna vers le sergent Maldore.
- - - Sergent Maldore. Pourquoi lui avoir dit que je m’appelai Tranche Chevalerie ?
- - - Je connaissais très peu le Capitaine Dolovan, mais mon père le connaissait bien.
Il m’a dit que c’était un homme d’honneur. Je veux croire que vous lui êtes semblable.
Il y aura ainsi une notion d’honneur dans votre nom donné sur les champs de batailles.
Car je pense que vous allez être sévèrement sanctionnée de retour à la garnison.
- - - Je n’ai pas de nom.
Seulement un prénom sans être certaine que celui-ci soit vraiment le miens.
Tranche Chevalerie me plait.
Il n’y eu pas de nouvelles attaques.
De retour à la garnison les actes de Kléore dans les fermes de Beetletun était déjà connus.
Toc toc.
- - - Entrez !
- - - Sergent kléore, à vos ordres Mon Capitaine !
Saluant une seconde fois.
- - - Mon commandant !
- - - Le commandant vient du Promontoire Divin.
Vous avez commis de graves actes sergent Kléore.
Il a été conclu que votre haine envers les centaures, et très certainement des asuras de l’Enquestre, fait de vous une personne incontrôlable.
Il est interdit de torturer des prisonniers.
Aussi, navré de vous l'annoncé ainsi, mais vous être répudiée du corps militaire.
Seule consolation pour vous est que votre plan semble fonctionner.
Nous allons donner un assaut fatal aux centaures et les éradiquer de la province de la Vallée de la Reine.
Dès que vous aurez quitté l’enceinte de la garnison vous ne serez plus militaire.
Kléore accusa le coup. Elle se doutait qu’une décision extrême allait être prise à son encontre.
- - - Bien reçu. Je vais déposer mes effets mes effets militaires dans mes quartiers.
Kléore fit demi-tour sans saluer.
S’arrêtant à la porte elle tourna la tête :
- - - C’est ce qui pouvait m’arriver de mieux.
Maintenant je vais pouvoir mener ma vengeance librement.
Vêtue de cuir bouilli et armé de cobalt elle se rendit aux écuries.
Récupéra son cheval et se mit en route.
Après quelques minutes de trajet l’évidence était là.
- - - Bien mon bon cheval ! Direction l’Arche du Lion.
Frayja sera sûrement contente de nous voir.
On n’a nul part où allez d’autre de toute façon.
Dernière édition par Tranche Chevalerie le Dim 13 Sep - 14:13, édité 10 fois
Tranche Chevalerie- Messages : 124
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Re: BG : Tranche Chevalerie
3ème partie
( ! ) Pour les deux derniers chapitres de ce volet ce ne sera pas le récit des séances RP qui ont eu lieu mais l'histoire telle que la vécue Tranche Chevalerie)
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Chapitres et acteurs principaux.
Les codes couleur ci-dessous sont utilisés dans les chapitres pour différencier les dialogues des personnages.Forgeronne accomplie :
Kléore : Tranche chevalerie - Frayja - Muireall
Nouveau départ & Rencontre avec Le Pacte des Ombres : en écriture
Kléore : Tranche chevalerie - Frayja
Le Creuset :
La narration ira jusqu'au retour du Creuset de l'éternité.
( ! ) Pour les deux derniers chapitres de ce volet ce ne sera pas le récit des séances RP qui ont eu lieu mais l'histoire telle que la vécue Tranche Chevalerie)
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- Forgeronne accomplie :
Arrivée à l’Arche du Lion en début de matinée Kléore se dirigea Directement vers les forges.
- - - Bonjour Freyja !
Freyja sursauta, lorsqu’elle reconnut Kléore un sourire radieux illuminait son visage.
- -- Kléore ! Quelle joie ! Je ne m’attendais pas du tout à cette visite.
- - - Moi non plus. De graves évènements ; actes dont je suis responsable ; changent ma vie. Je dois aujourd’hui prendre un nouveau départ.
- - - Laisse-moi le temps de rang…
- - - Non ! Donne-moi les clés de ta demeure, je vais déposer mes affaires et je reviens t’aider à la forge. Chaque fois tu cesses ton travail pour moi.
Travailler m’occupera l’esprit. J’en ai besoin. Nous discuterons ce soir.
Le soir venu Freyja et Kléore préparèrent leur dîner.
Curieuse des malheurs de son amie Freyja questionna sans relâche.
Kléore raconta toute sa mésaventure et les actes terribles qu’elle avait commis qui lui valurent d’être chassée de la garde Séraphine puis ; comment le Maire de Bettletun l’avait dépossédée de tous les biens de son tuteur.
- - - C’étaient nos ennemis. Rien ne change pour moi. Je connais ton histoire, tu seras toujours la bienvenue chez moi. Dis-toi que tu as un foyer ici.
- - - Dis moi Freyja, tu t’entends bien avec la Maître forgeronne d’armure ? Muireall c’est cela ?
- - - Disons que oui. Elle n’est pas très causante. Bon nombre de personnes tiennent une sylvari responsable de l’éveil de Mordremoth. Les asuras fouinant leur nez partout ne font guère mieux. Voilà pourquoi ils sont si discrets à l’Arche du Lion.
- - - Concernant Muireall je lui ai déjà sauvé un mois de travail.
Une livraison ne lui est jamais parvenue, par chance pour elle j’avais mon entrepôt plein et j’ai pu lui avancer les matériaux dont elle avait besoin pour travailler.
- - - Penses-tu qu’elle accepterait de m’apprendre son art, disons, je travaille pour elle gracieusement trois jours par semaine et trois jours pour toi pour ma participation au gîte.
- - - Nous lui poserons la question demain.
Tu emmèneras Cobalt. Elle pourra ainsi se rendre compte par elle-même que tu es déjà douée pour forger des armes exceptionnelles.
Pour ma part je t’appellerai toujours Kléore entre nous, mais je te présenterai comme Tranche Chevalerie au reste de la Tyrie.
Le lendemain matin Freyja et Kléore allèrent saluer Muireall.
- - - Salutations Muireall !
- - - Bien belle matinée à toi Freyja. Bonjour kléore.
- - - Sans entrer dans les détails, nous ne savons pas si Kléore est son vrai nom. Sur les champs de bataille un nom lui a été donné par ses troupes.
Tranche chevalerie.
Appelons la Tranche si tu veux bien ?
- - - Soit. Que puis-je pour vous.
- - - Tu sais que pendant plusieurs mois j’ai appris l’art de la forge à Tranche.
Voilà le résultat ! Cobalt ! Freyja déposa Cobalt sur l’établi de Muireall
Muireall examina l’arme.
- - - Cette arme est magnifique, le mélange des matériaux parfait !
- - - Repose l’arme sur l’établi et laisse Tranche s’en saisir.
Kléore pris l’arme en main et laissa sa férocité l’envahir.
Aussitôt Cobalt s’éveilla feu incandescent autour de la lame et des flammes bleu nuit inquiétantes.
- - - Ce feu peut blesser quiconque sauf moi.
- - - Je lui ai fait un cadeau, l’arme portée à blanc dans sa dernière étape de fabrication Tranche a soufflé de la poussière d’étoile incandescente sur Cobalt.
Elle n’a pas utilisé de soufflet mais son souffle. Cette arme est liée à son âme désormais.
- - - Je forge des armures Freyja.
- - - Oui, et notre demande est : Accepterais-tu de prendre Tranche comme apprentie durant trois jours par semaine ? Son travail sera gratuit en contrepartie. Elle travaillera les trois autres jours avec moi et gardons une journée de repos.
- - - Tu m’as sauvé la mise Freyja. A mes débuts ici sans ton avance de matériaux je n’aurais pu travailler durant un mois, n’aurais pu payer les traites à échéances que j’avais contractées et dû fermer boutique.
- - - Deux jours par semaine. Les bénéfices de son travail produit le troisième jour lui reviendront pour moitié.
Quand je regarde cobalt Tranche est déjà capable de sortir le meilleur métal possible pour les ouvrages de haute qualité. Elle maîtrise déjà l’art de la fonderie et la mise en forme du métal. Elle saura très vite forger une armure de base.
Un an passa.
- - - Ton apprentissage est terminé Tranche. Je n’ai plus rien à t’apprendre.
Tu maitrises toutes les techniques nécessaires désormais. Le reste n’est plus que pratique.
Je remettrais tes bénéfices de cette semaine à Freyja comme d’habitude.
Kléore remercia Muireall d’avoir été son Maître d’apprentissage.
- - - Je vais annoncer cette nouvelle à Freyja.
Kléore savait enfin forger des armures d’exception.
Si le métier avait une base identique à la forge d’arme, maitriser les courbes de chaque pièce d’armure était une autre affaire. Il lui aura fallu une année pour apprendre.
Arrivée tard à la demeure de Freyja c’est le cœur léger et de fierté que Tranche annonça :
- - - Mon apprentissage auprès de Muireall est terminée Freyja. Je me sens capable de forger d’excellentes armures désormais.
Freyja souriait.
- - - Oui. Muireall m’a confié que cela fait déjà deux mois que ton apprentissage est terminé. Ces deux derniers mois n’ont servi qu’à te perfectionner.
- - - Ah…
- - - Bien… J’ai quelque chose à te montrer.
- - - Quoi donc ?
- - - Tu verras bien.
Kléore suivi Freyja à travers l’Arche du Lion.
- - - Mais où m’emmènes-tu ?
- - - Ici !
Freyja déverrouilla la porte et invita Kléore à la suivre.
Elle lui fit visiter un rez-de-chaussée ainsi que les deux étages.
Retournons au premier étage. Elle ouvrir de grands battants vitrés qui donnait accès à un grand et assez large balcon. La vue donnait sur le Port du sanctuaire.
Tranche fronça les sourcils.
- - - C’est ma nouvelle demeure Kléore.
Nous sommes en guerre et je dois forger des armes en grande quantité.
Ta présence d’une année à mes côtés m'a permit de forger des armes d’une qualité exceptionnelle qui se sont vendues extrêmement chère.
J’ai multiplié mes revenus par trente, et tu ne travaillais que trois jours par semaines.
- - - Par trente !
- - - Oui. Facilement. Avant cette année passée je n’avais pas le temps de fabriquer de telles armes car la quantité est plus importante que la qualité vu le nombre de soldats que nous devons équiper.
- - - Freyja, je ne reste pas à l’Arche du Lion.
- - - Je sais Kléore. Cette maison est pour moi. Même si je n’ai plus besoin de travailler je n’ai d’autre choix que de continuer.
Tous les Maîtres artisans ont un contrat moral signé qui nous empêche de quitter l’Arche du Lion.
Le seul moyen est de présenter un nouveau Maître artisan et celui-ci doit prouver durant un an qu’il est capable de prendre la relève.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils nous ont tous rassemblés dans la reconstruction de la nouvelle Arche du Lion. Sous ce dôme en verre en forme d’étoile de mer les administrés nous tiennent tous à l’œil en même temps ainsi…
Nous devons investir ces lieux et rendre la maison que j’occupe actuellement car je l’ai vendue.
Nous avons trois jours pour vider la maison et tout ramener ici, on commence à emballer ce soir ci cela te convient.
Kléore sourit.
- - - Bien sûr.
Dernière édition par Tranche Chevalerie le Lun 14 Sep - 17:38, édité 5 fois
Tranche Chevalerie- Messages : 124
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Re: BG : Tranche Chevalerie
Réserve
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Re: BG : Tranche Chevalerie
J'adore ! Les couleurs rendent le tout très lisible en plus
Elven Yerold- Messages : 214
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